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Direction Norvège: Edward Grieg - Concerto pour piano

22 Juillet 2013, 18:31pm

Edward Grieg est un compositeur et pianiste norvégien de la période romantique. Sa découverte en 1863 du folklore norvégien et de ses danses paysannes en fera toute sa vie un militant inépuisable d'un art musical national.

Le concerto pour piano en La mineur fait partie des œuvres de jeunesse de Grieg, étant composé en 1868 (il a alors 25 ans) à Søllerød au Danemark. Il a pour thème l'amour fougueux, renfermant la double image de Nina H. Grieg et leur fille nouveau-né. À cette époque, Grieg passait ses journée en parcourant la campagne norvégienne. Le concerto de Grieg est souvent comparé à celui de Robert Schumann : c'est la même tonalité (la mineur) et les deux introductions commencent par le brio d'une descente en accords du piano.

Pour écouter ce magnifique Concerto j'ai choisi l’interprétation de Sviatoslav Richter - le pianiste russe célèbre pour la profondeur de ses interprétations et sa virtuosité technique. Richter est généralement considéré comme l'un des plus grands pianistes du xxe siècle - cet enregistrement le prouve. L'approche de son interprétation Richter l'expliqué ainsi:

« L'interprète est vraiment un exécutant, devant reproduire les intentions du compositeur à la lettre, il ne doit rien ajouter qui ne soit pas déjà dans l’œuvre. S'il est talentueux, il nous permet d'entrevoir la vérité de l'œuvre ce qui est en soi un élément du génie qui se reflète en lui, il ne doit pas dominer la musique, mais devrait se dissoudre en elle »

« Mettre un petit piano dans un camion et conduire le long des routes de campagne, prendre le temps de découvrir un nouveau paysage ; s'arrêter dans un joli endroit où il y a une bonne église ; décharger le piano et parler aux habitants ; donner un concert ; offrir des fleurs aux personnes qui ont eu la gentillesse d'y assister ; repartir . » Sviatoslav Richter

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"L'interprète est vraiment un exécutant, devant reproduire les intentions du compositeur à la lettre, il ne doit rien ajouter qui ne soit pas déjà dans l’œuvre. S'il est talentueux, il nous permet d'entrevoir la vérité de l'œuvre ce qui est en soi un élément du génie qui se reflète en lui, il ne doit pas dominer la musique, mais devrait se dissoudre en elle »<br /> Bizarre ! <br /> Comment peut-on être un exécutant dans la reproduction d'une intention ? Qui la connaît cette intention alors que le compositeur lui-même ne la connaît pas tout à fait. Une œuvre géniale dépasse une intention. Et à la lettre en plus ! Il doit parler de la partition. mais la partition ne suffit pas.<br /> "Se dissoudre dans la musique " ? dans ces conditions, chaque interprète se dissolvant, donc disparaissant, on devrait avoir toujours la même chose. C'est le problème avec la musique, comme elle est au-delà des mots, de la raison, de la pensée, du logos, l'expliquer c'est taper à côté. Chaque interprète est différent. que faut-il en conclure ? .
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